Le risque sanitaire associé à l'expsition au radon est un risque chronique, c'est à dire un danger lié à une exposition à long terme à une concentration de radon significative dans l'air respiré.
En effet, le radon et ses descendants solides sont inhalés avec l'air respiré.
Or, la décomposition de ses éléments radioactifs, émet une particule radioactive alpha (α) à forte énergie, mais à faible pénétration provoquant une irradiation des cellules pulmonaires.
L'impact sanitaire est donc une augmentation du risque de développement d'un cancer du poumon
De nombreuses études épidémiologiques ont confirmé la contribution du radon dans la survenue du cancer du poumon, surtout chez les personnes exposées au tabac.
Pour ces raisons un plan national d’action pour la gestion du risque lié au radon (PNAR) est établi tous les quatre ans, au niveau national.
Des actions locales de sensibilisation au risque radon dans l’habitat sont insérées dans le plan régional santé environnement (PRSE), notamment en Bretagne, région à potentiel radon significatif.
Pour évaluer l’impact du radon sur la santé, on s’intéresse à sa concentration dans l’air, qui se mesure en Becquerel par m3 (Bq/m3).
Suite au renforcement de la réglementation française en 2018, le niveau de référence de la concentration en radon dans les bâtiments est fixé à 300 Bq/m3.
Informer et prévenir est essentiel pour réduire ou maintenir l’exposition des personnes au niveau le plus bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre.