Le dépistage consiste à déterminer la concentration en radon dans un local à l'aide d'un instrument de mesure appelé détecteur passif de radon.
On estime ainsi, la quantité de radon susceptible d'être inhalée par les occupants.
L'unité utilisée, le Becquerel (Bq), corresond à l'activité radioactive du radon. Elle exprime un nombre de désintégration radioactive par seconde.
Ansi le Bécquerel par m3 (Bq/m3) est l'activité volumique du radon et indique un nombre de désintégration par seconde et par m3.
Le coût d’un détecteur est modique et inclut l’analyse en laboratoire.
Il est très facile de réaliser soi-même le dépistage, en respectant certaines recommandations.
Si le résultat du dépistage est inférieur au seuil de référence fixé à 300 Bq/m3, aucune action relative au radon n’est nécessaire.
Il convient toutefois de s’assurer que la qualité de l’air intérieur est satisfaisante (absence d’humidité intérieure, absence d'autres polluants gazeux, conformité du raccordement des appareils à combustion s’ils existent).
Dans le cas contraire, il est nécessaire de réduire le niveau de radon et des actions correctives doivent être envisagées.
Leur importance et les délais de mise en œuvre seront adaptés suivant le résultat du dépistage.
Elles pourront être réalisées en une seule fois ou par étapes, mais aussi intégrées dans des travaux d’amélioration de la performance énergétique.
La réalisation d'un diagnostic radon est conseillée pour définir et dimensionner les travaux à réaliser.
Détecteur solide de traces nucléaires Kodalpha qui enregistre le rayonnement alpha émis par le radon et ses descendants.